Fermez les yeux, laissez-vous bercer par cet air de Sirtaki, sentez le soleil qui vous chauffe et embarquons ensemble pour un périple entre Athènes la majestueuse, le Canal de Corinthe mythique, l’ile de Paros la douce et enfin Santorin l’ensorceleuse.
Athènes mélange avec élégance antiquité et modernité. Incontournable, l’Acropole se dresse fièrement au-dessus de la ville et contemple des siècles d’histoire mais, vous serez surpris par toutes les autres richesses qu’offrent la ville. Je vous invite tout particulièrement à la découverte du quartier historique de la Plaka situé en contrebas del’Acropole. Prenez le temps de flâner et de vous perdre dans ce dédale de petites ruelles pavées avec ses façades typiques. Arrêtez-vous quelques instants sur une petite place, à l’ombre des oliviers centenaires et dégustez le fameux café frappé Grec, une institution ! Vos pas vous mèneront enfin vers le nouveau musée de l’Acropole ou l’histoire de la Cité vous sera contée.
Laissons dernière nous Athènes et prenons la direction du Péloponnèse. Après 1h30 de route par l’autoroute, nous quittons la région de l’Attique. Le Canal de Corinthe, véritable prouesse architecturale sépare depuis 1893 le Péloponnèse de la Grèce continentale. Creusé dans la roche, long de 6 kms par seulement 24 m de large il relie les mers Ionienne et Egée. Ses falaises jusqu’à 80 m de haut vous laisseront sans voix. Embarquez à bord d’un petit bateau et traversez le Canal. Du fait de son étroitesse, les bateaux ne peuvent pas se croiser. Vérifiez bien les horaires des traversées avant de partir !
Pour rejoindre les iles des Cyclades, rendez-vous au port du Pirée et embarquez à bord de l’une des nombreuses compagnies maritimes. Vous aurez le choix entre les bateaux rapides pour les plus pressés (plus cher) ou les ferries. Pensez à réservez vos fauteuils, le voyage durant plusieurs heures et le départ étant matinal, vous apprécierez ce confort.
Nous voilà à Paros, où la douceur de vivre semble éternelle. Un tour de l’ile s’impose. Le port pittoresque de Naoussa où se mélange les bateaux traditionnels, les ruelles pavées et fleuries et enfin ses maisons immaculées blanches aux volets bleus vous ouvre ses bras. L’église de la Panagia Ekatondapiliani vous dévoilera les bases de la culture orthodoxe, religion principale de la Grèce. Avant de quitter l’île 2 haltes s’imposent : un déjeuner dans une taverne sur le port de Pisso Livadi pour déguster les plats typiques et une visite de domaine viticole pour découvrir le vin de Paros, mondialement connu.
Notre ferry nous attend au Port de Parikia pour notre dernière étape et moins des moindres : Santorin. Les mots manquent pour décrire la beauté des lieux. Passé l’arrivée au port un peu rocambolesque du fait de l’étroitesse du port et de la multitude de touristes, Santorin vous ensorcelle. Crée par les éruptions successives de son volcan en parti engloutie Santorin offre un panorama à couper le souffle. Vos pas vous mèneront au village Oia ( se prononce Ia), les maisons blanches à coupoles bleues sont accrochées aux falaises. Partout où que vous soyez sur l’île ne partez pas de
Santorin sans avoir assistez à un « Sun Set », ou couché de soleil. Dans les bars à ciel ouvert, les places se réservent à l’avance, cela vaut le détour. Pour moi, une journée à Santorin c’est bien trop court. Passez une nuit sur l’île, le choix ne manque pas au niveau hébergement, de tous les styles et pour tous les budgets, et offrez-vous le lendemain une croisière dans la Caldeira. A bord d’une « caïque » bateau traditionnel en bois, quittez Santorin pour les ilots en face : Néa Kameni et son cratère en activité ou vous pourrez monter en haut, Palea Kameni ou vous accèderez à la nage dans les sources d’eau chaude et enfin Thirassia ou vous dégusterez des mezzes dans une taverne avant d’enfourcher votre âne pour rejoindre le sommet de l’île.
Notre voyage touche à sa fin, l’aéroport de Santorin vous attend. Avez-vous senti cette douceur de vivre ?